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Fiche pièce
Monsieur Thôgô-gnini



L'AUTEUR
Dadié Bernard B.



Evénements à suivre
L'agenda du moment autour de la personne/l'oeuvre

 

 
 
 
       
       
       
Monsieur Thôgô-gnini
Dadié Bernard B.

Ces fiches sont soumises au respect de la propriété intellectuelle.
Fiche réalisée par Koffi Kwahulé


  Côte d'Ivoire
1966
Editions Présence africaine, 1970
 
Genre
Comédie satirique

Nombre de personnages
2 femmes
16 hommes
(plus la foule)

Longueur
6 tableaux
106 pages


Temps et lieux
Vers 1840, en Afrique Occidentale.

Thèmes
Identité , corruption , Pouvoir

Mots-clés
Colonialisme , individualisme , justice , libéralisme , liberté
 
 

  Consultation de la fiche par rubriques
 

Un premier repérage : la fable
Résumé de la pièce

Parcours dramaturgiques
Analyse dramaturgique qui fait apparaître l'originalité de la structure et son fonctionnement général par rapport à l'espace, au temps, aux personnages, etc.

Pistes de lecture
Analyse plus philosophique et poétique, voire linguistique qui permet de dégager une interprétation et les véritables enjeux de la pièce

De plain-pied dans le texte
Un extrait

Du texte à la scène
Petite histoire de la pièce de ses conditions d'écriture à sa création en passant par les lectures dont elle a pu faire l'objet

Pour poursuivre le voyage
Extraits de presse ou d'entretien au sujet de la pièce

 
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Un premier repérage : La fable

Milieu du XIXe siècle, un traitant blanc et son acolyte débarquent sur l'une des côtes d'Afrique Occidentale afin d'établir des liens commerciaux avec les autochtones. Thôgô-gnini, le porte canne du roi, devient leur auxiliaire et s'enrichit grâce aux liens commerciaux qu'il réussit à tisser, pour son compte personnel, avec l'Europe.
Un matin, N'Zékou, un petit planteur, pénètre chez Thôgô-gnini ; il vient réclamer une dette de vingt fûts d'huile de palme. Dans un premier temps, Thôgô-gnini feint l'oubli, mais une fois la reconnaissance de dette arrachée puis déchirée, il reconnaît les faits. N'Zékou devient alors menaçant et Thôgô-gnini appelle ses serviteurs à son secours. N'Zékou est arrêté.
Inquiète de l'absence prolongée de son frère, Brouba se rend chez Thôgô-gnini. Celui-ci tente de la séduire mais échoue. Vexé, il la fait jeter dehors. Surgissent à ce moment trois gaillards qui le bâillonnent, lui blanchissent le visage et les mains, lui rougissent les lèvres, lui mettent des colliers au cou et des boucles aux oreilles avant de s'enfuir avec des valises d'argent.
Le jour du procès de N'Zékou, on s'aperçoit très vite que la plupart des témoins ont été menacés ou corrompus par Thôgô-gnini. N'Zékou est finalement reconnu non coupable et relaxé, et Thôgô-gnini écroué à sa place.

 
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Parcours dramaturgiques

De la conquête...
Au commencement est Thôgô-gnini.
Le théâtre de Dadié, lorsqu'il est soumis à l'analyse, semble d'abord un conflit d'espace. Celui-ci constitue le personnage principal de son théâtre ; de Monsieur Thôgô-gnini à Mhoi-Ceul, en passant par Béatrice du Congo et Iles de tempête, c'est en lui, par lui, pour lui que tout se passe. Ces quatre oeuvres forment en quelque sorte la tétralogie de Dadié et apportent (Mhoi-Ceul un peu moins), des éléments vraiment significatifs en ce qui concerne l'espace.
Dans Monsieur Thôgô-gnini, la conquête de l'espace par le colonisateur trouve sa représentation médiatisée dans la musique et surtout dans les costumes :
LE BLANC : Ce n'est pas tout. Je ne viens pas les mains vides. J'ai été chargé de remettre ce manteau du roi. (Musique d'orgue. Il lui fait enlever les bijoux et lui passe le manteau. Tam-tam mêlé à l'orgue. Sortant une perruque.) Une perruque pour protéger les têtes royales. Il en faudrait aussi à votre père de la Nation ; une bonne perruque blonde, brune ou rousse, aucune importance, l'essentiel est qu'une tête couronnée porte perruque. Et puis aussi cette couronne et ce sceptre.
Le "tam-tam mêlé à l'orgue", en même temps qu'il "dit" l'espace psychique du roi, "raconte" la fissure qui est en train de s'opérer en lui, et par extension dans le peuple. Car l'occupation ne sera pas le simple récit de la confiscation d'une terre, elle sera surtout, et beaucoup plus tragiquement, le rapt insidieux d'une conscience et la cérémonie guignolesque du travestissement d'un corps.

... à la quête
Pour le moment, c'est un espace qui s'impose, brutalement ou insidieusement. Mais une fois le terrain défriché, une fois les premières pierres de l'assimilation posées, Thôgô-gnini va lui-même accompagner le mouvement. Ce "désir" d'assimilation, d'intrusion dans l'espace Blanc se traduira dans le costume : le costume de Thôgô-gnini, à tous les stades de la pièce, "signifie". Comme tous les héros de Dadié, au moment où commence la pièce, Thôgô-gnini est un "gentil", proche des valeurs négro-africaines : "Thôgô-gnini, porte-canne du roi, est en tenue nationale". Mais plus loin (La Palmeraie), après avoir découvert l'Argent, son espace psychique se métamorphose : "Au fond de la salle Monsieur Thôgô-gnini observe le spectacle, il est habillé en occidental, gros ventre, panama, culotte, badine, gros cigare". Dans le même mouvement son comportement devient celui du colon. Surtout au Tableau III (Le Rêve) où, comme Macbeth après sa rencontre avec les Sorcières, Thôgô-gnini devient Autre que lui-même, un assimilé, et se "déshabille" des valeurs qui le rattachaient encore à la société négro-africaine pour s'affubler de valeurs mi-animales, mi-occidentales :
(Un être habillé de peau de lion, de panthère, de léopard, de hyène, moitié blanc, moitié noir, paré de plumes de paon, de corbeau, d'aigle, revolver à la ceinture, et à la main, un fusil en bandoulière, botté).
Il ne s'agit pas d'une anecdotique identification au monde blanc, mais à tout ce qui pourrait créer un sentiment de sécurité. Ce besoin de sécurité dans la peau de l'autre "dit" que Thôgô-gnini a intériorisé le regard blanc, c'est-à-dire qu'il a désormais accepté sa propre peau comme source d'insécurité. A ce titre, le premier costume concret du théâtre de Dadié est la peau ; on porte sa peau.
Au fur et à mesure que le ciel se dégage, que la voie se libère, que le personnage entre dans le système et que son besoin d'assimilation s'accroît, qu'il a "le monopole du riz, du coton et du tabac, le monopole de l'huile et de la banane, le monopole du gingembre, de l'ivoire et du coprah", en un mot, au fur et à mesure que son espace financier grandit, son corps aussi se dilate, et son costume avec évidemment :
(Monsieur Thôgô-gnini : Panama, canne, monocle, pantalon, veste lui arrivant jusqu'aux genoux.) (...)
THOGO-GNINI : (...) Une autre chaise ; celle-ci me semble trop petite... (Un fauteuil lui est apporté.) Comme c'est bon d'être à l'aise... de remplir, d'avoir conscience de sa propre valeur. C'est une plénitude. (Tableau IV)
Par rapport au tableau II, la culotte s'est rallongée en pantalon, la badine en canne, et le panama en "veste lui arrivant jusqu'aux genoux". Le costume s'est par ailleurs enrichi avec le monocle. Cette progression quantitative du costume traduit l'assurance que le personnage a acquise au fil du récit.

Au commencement donc est Thôgô-gnini. Thôgô-gnini ne soupèse pas, n'hésite pas, ne s'interroge pas sur son rapport au monde. Il se contente d'imposer le mal sans plus jamais se retourner. Ce qu'il dit, il le dit en son nom, ce qu'il fait, il le fait en son nom. L'histoire se confond avec sa propre histoire et les autres ne sont que happés par son destin. C'est un bloc. L'espace lui obéit et est lui aussi Un, en bloc : toute l'action se déroule dans une même région, dans un même pays, dans un même continent. Nous sommes par ailleurs loin de L'histoire, il s'agit de la simple histoire d'un individu, et l'espace reste très quotidien, très domestique. Signe que l'espace est taillé à la mesure d'un individu ; Thôgô-gnini est le seul personnage présent à tous les tableaux. Il ne se contente donc pas d'avoir "le monopole du riz, et du tabac, le monopole de l'huile et de la banane, le monopole du gingembre, de l'ivoire et du coprah", il a également celui de l'espace. Un seul héros, une seule histoire, un seul espace, un seul temps (linéaire -aucun flash-back, aucun monologue.) Cependant la faille est déjà là, et cet espace deviendra conflictuel dès Béatrice du Congo.

 
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Pistes de lecture

A la recherche de l'identité perdue
Qui me connaît ? Je suis Blanc, je suis Noir. Je suis lion, panthère, hyène, corbeau, aigle. Je suis tout, je suis rien, je suis l'avenir. (...) Les autres, c'est moi, et c'est moi les autres. La cité c'est moi, et moi c'est la cité. Je suis le présent. (Tableau III)
Ces états successifs et contradictoires apparaissent chez Thôgô-gnini comme la tentative de retrouver l'identité perdue. En effet, son nom même est une métaphore de cette identité perdue ; "thôgô" en langue malinké signifie Nom, et "gnini", toujours en malinké, signifie Chercher. Ainsi "thôgô-gnini" est-il Celui-qui-cherche-un-nom ou son nom. Le nom en Afrique ayant des référents ethniques, religieux et historiques, il est aisé de penser que dans ce contexte, il signifie Prestige, Notoriété et surtout Identité. Enfin l'expression "thôgô-gnini" "absorbée" par certaines langues ivoiriennes signifie Délateur, quelqu'un qui s'intéresse au Nom d'autrui uniquement pour en ternir le prestige par la délation ; c'est une sorte de cannibalisme du Nom où l'on renforce son propre prestige en "mangeant" le Nom des autres par la délation.
Tout ceci, loin de nous éclairer sur l'identité du personnage, nous enfonce au contraire un peu plus dans la fragmentation. Thôgô-gnini, suivant les circonstances peut passer de Celui-qui-a-perdu-son-nom au Chercheur-de-notoriété ou au Délateur. A ce titre, il se définit d'abord par son identité perdue, par le manque.
Thôgô-gnini refuse son nom, son identité négro-africaine pour se forger un autre nom : Monsieur ! Au moment où commence la pièce, le personnage est déjà "thôgô-gnini", mais c'est à travers le Rêve au Tableau III que la perte du nom est consommée et que Thôgô-gnini devient Monsieur Thôgô-gnini. Pour lui ce n'est pas un titre, c'est un nom qui représente le prestige, la notoriété et surtout la civilisation. Aussi exige-t-il des autres qu'ils en tiennent compte :
N'ZEKOU : Thôgô-gnini.
THOGO-GNINI : Monsieur Thôgô-gnini.
N'ZEKOU : Monsieur Thôgô-gnini.
(...)
LA FEMME : Thôgô-gnini.
THOGO-GNINI : Non ! Monsieur Thôgô-gnini. Monsieur Thôgô-gnini, Madame ! (Tableau V)
Même seul, il ne l'oubliera pas lors de ses crises de narcissisme :
THOGO-GNINI : (Seul) Monsieur Thôgô-gnini, vous êtes superbe, Monsieur Thôgô-gnini... vous êtes grand, Monsieur Thôgô-gnini vous êtes le plus grand. (Ibid)
Ce Nom, il ne le doit à personne, il se l'est fait tout seul ! à la force du poignet ! Un nom qui a l'infini mérite de lui donner la grisante sensation d'être au-dessus des siens dans la mesure où il le rapproche du Blanc. Malheureusement les siens lui refusent ce regard admiratif et déifiant qu'il se croit en toute bonne conscience en droit d'attendre d'eux. Le Nom dès lors devient aliénant puisqu'il n'est reconnu par personne d'autre que lui ; pour les autres, il demeure Celui-qui-a-perdu-son-nom.

Le rachat dans l'autre
Nié par le regard Noir, il va se tourner vers le Blanc qui nécessairement lui renverra la prestigieuse image qu'il a de lui-même, le Blanc devant qui il souffre d'un complexe de Prométhée au sens où l'entend Bachelard.
Thôgô-gnini aussi est un voleur de feu. Récapitulons : Prométhée a besoin du feu, il va chez Zeus qui le possède. Thôgô-gnini a besoin de la puissance financière, il va chez le Blanc qui en possède le secret. Mais comme Prométhée, contre cette puissance il faudra bien miser quelque chose. Autrement ce serait trop commode ! Ce qu'il mise, c'est son Nom ; c'est donc un véritable pacte avec le Blanc que Thôgô-gnini signe au Tableau III (Le Rêve).
Malgré tout, il n'est pas un Blanc pour autant, seulement celui qui joue à l'être. A son public Noir, il offre une caricature, une parodie de Blanc. Aliéné, il n'en demeure que la représentation ubuesque. Mais dans quelle mesure le bâtard, l'aliéné et surtout le comédien qu'il est par sa tendance à se donner à voir, à s'exhiber, à "se mettre en scène", dans sa nécessité à être reconnu, n'aliène-t-il pas le regard du Blanc puisque tout chez lui passe par la représentation, par le besoin de fasciner, donc de mystifier ? Il "travestit" le regard du Blanc comme le comédien travestit celui du spectateur. A son contact, le Blanc tout en restant maître du jeu, s'aliène comme le comédien aliène son partenaire en même temps que le théâtre tout entier. Dans son esprit le Blanc est réduit à un amas de concepts du genre "le temps c'est de l'argent", "chacun pour soi", "il faut travailler jusqu'à en mourir"... Pour Thôgô-gnini le Blanc est une secte.

La tentation de l'absolu
"Quand les nègres abordent le monde Blanc, il y a une certaine action sensibilisante. Si la structure psychique se révèle fragile, on assiste à un écroulement du Moi. Le Noir cesse de se comporter en individu actionnel. Le but de son action sera Autrui (sous la forme du Blanc), car Autrui seul peut le valoriser".
Cette reconnaissance de soi par autrui passe nécessairement chez le personnage, par l'intrusion dans la conscience, l'histoire et la religion du Blanc :
THOGO-GNINI : Maintenant que nous avons de bons rapports amicaux, je voudrais que votre dieu reçoive chez lui mon père qui ne l'avait pas connu. Il faut préparer l'avenir. (...) Il faut aussi qu'on sache là-bas, chez vous, que sur les côtes d'Afrique, Monsieur Thôgô-gnini est un homme éminent. Mon nom passant dans votre histoire me fera entrer dans l'éternité...
S'habiller et de se comporter comme un Blanc ne suffit plus, il faut également partager son expérience vécue. A ce niveau le processus d'identification se bloque ; on ne se fabrique pas une histoire dans un salon, on la vit ou, le plus souvent, elle nous vit. Mais Thôgô-gnini est un bourgeois, c'est-à-dire un individu qui croit en la toute puissance de la Vertu dont l'argent reste la forme achevée et concrétisée. Tout se vend et s'achète. Surtout Dieu. Selon la logique bourgeoise, Thôgô-gnini peut faire partie d'une totalité dans et par rapport à laquelle il est incapable de se situer "activement". Aux siècles précédents, en Europe, les bourgeois achetaient les titres de noblesse exactement comme aujourd'hui tous les "thôgô-gnini" marchandent leur place dans une histoire dont ils se tiennent objectivement en dehors. C'est bien connu que les nègres n'ont pas d'Histoire ! Eh bien Thôgô-gnini va s'en acheter une. Cette dernière quête marque la phase finale du processus initiatique qui doit le mener de l'Inachevé à l'Achevé, de l'Imparfait au Parfait, de l'Immanent au Transcendant, du nègre au Blanc, en un mot de la bête à l'Homme. Il s'agit d'une démarche fondamentalement mystique ; en achetant un strapontin dans la permanence blanche, en se faisant reconnaître, lui et les siens, par le dieu-Blanc, il passe de l'inexistence à l'existence, du relatif à l'absolu, du rien au tout. Chronologiquement, après cette scène avec les marchands blancs, la Femme entre et son apparition se confond avec la chute de Thôgô-gnini. A l'image d'un fruit, on a attendu qu'il soit "mûr", "achevé" pour le cueillir.

 
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De plain-pied dans le texte

THÔGÔ-GNINI : (riant) L'homme ! L'homme, un panonceau que l'atgent hisse très haut dans la considération des autres... Moi, Thôgô-gnini, je ne suis peut-être pas aimé, mais je suis craint, respecté. Eh oui, je puis impunément faire ce qui me plaît. Demain vous serez nombreux à être condamnés à vivre pour payer des dettes. C'est moi Monsieur Thôgô-gnini qui vous le dis. Moi, je prends les devants... j'achète palmiers, cocotiers, arachides. Chacun pour soi... (sentencieux) et Dieu pour tous. (Il rit) Chacun pour soi, la belle devise à accrocher en travers de toutes les rues, au fronton des édifices, au seuil des maisons ! Et vive la compétence et l'efficacité... Boy, deux gins... Eh oui, mon ami, c'est ainsi que devient la belle vie d'hier, une vie d'enfer... dans une vie d'enfer, on se fait diable.

 
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  Du texte à la scène…

Création en 1967 au Centre Culturel de Treichville par M. Toussaint.

 
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Pour poursuivre le voyage


- KOTCHY Barthélémy, La critique sociale dans l'oeuvre théâtrale de Bernard Dadié, L'Harmattan, Paris, 1982.
- Koffi Kwahulé, Pour une critique du théâtre ivoirien contemporain, L'harmattan, Paris, 1996.
- "La Voie" (quotidien ivoirien) du lundi 1 décembre 1997, n° 1775.
- BONNEAU R., "Monsieur Thôgô-gnini et Bernard Dadié", Eburnea n° 60, juin 1972.
- OUMER B., "Monsieur Thôgô-gnini : un théâtre politique, une prise de conscience", El moudjahid (Alger), 29 juillet 1969.
- DECRAENE Ph., "Monsieur Thôgô-gnini de Bernard Dadié", Le Monde n° 7632, 29 juillet 1969.
- El Hadj Amama Amzat, "Qui est Monsieur Thôgô-gnini ?", L'Aube Nouvelle (Porto Novo), 25 mai 1969.
- FOLOGO Laurent-Dona, "A propos de Monsieur Thôgô-gnini", Fraternié-Matin n° 851, 2 octobre 1967.
- RASCHI Natasa, Quand le tronc se fait caïman. Drammaturgie di Costa d'Avorio, Roma, Bulzoni, 2002

 
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Fiche réalisée par Koffi Kwahulé

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