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Enfant des passages ou La geste de Ti-Jean (L')
Ces fiches sont soumises au respect de la propriété intellectuelle.
Fiche réalisée par Stéphanie Bérard
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Martinique
1987
Editions Caribéennes, Paris, 1987
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Genre
Conte adapté
Nombre de personnages
5 femmes
10 hommes
17 personnages (7 personnages humains et 10 animaux et personnages merveilleux symbolisant des types humains soit masculins soit féminins
Longueur
4 actes
Temps et lieux
L'atemporalité du merveilleux se combine à un voyage dans le temps (le passé colonial et le présent de la société antillaise contemporaine). Quatre lieux principaux : le monde réel, le monde imaginaire, le monde intermédiaire et le monde régénéré
Thèmes
voyage initiatique et conquête du pouvoir
Mots-clés
bestiaire , conte , épreuves , initiation , merveilleux , oralité , picaresque , quête , ruses , Ti-Jean , tradition orale
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Consultation de la fiche par rubriques |
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Un premier repérage :
la fable
Résumé de la pièce
Parcours dramaturgiques
Analyse dramaturgique qui fait apparaître l'originalité
de la structure et son fonctionnement général par
rapport à l'espace, au temps, aux personnages, etc.
Pistes de lecture
Analyse plus philosophique et poétique, voire linguistique
qui permet de dégager une interprétation et les
véritables enjeux de la pièce
De plain-pied dans le texte
Un extrait
Du texte à la scène
Petite histoire de la pièce de ses conditions d'écriture
à sa création en passant par les lectures dont elle
a pu faire l'objet
Pour poursuivre le voyage
Extraits de presse ou d'entretien au sujet de la pièce
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Un premier repérage : La fable
Adaptation théâtrale d'un conte traditionnel antillais
Version bilingue (en français et en créole avec les deux versions en regard).
Cette pièce met en scène un personnage traditionnel des contes antillais, le célèbre Ti-Jean, héros immoral, voire amoral, menteur, hypocrite, ingrat, insolent, cupide, et prêt à tout pour s'enrichir, y compris à assassiner ceux qui se dressent sur sa route. Le parcours de Ti-Jean a un caractère initiatique et le personnage sort grandi des épreuves qu'il a dû surmonter.
- 5 personnages féminins : la Princesse, la Sorcière, Mme Tigre, Zetoil Filé, la Bête à 7 têtes
- 10 personnages masculins : Ti-Jean et son frère Yinyin (deux jeunes garçons), Tigre, Compère l'Aigle, Tortue, Poisson Armé, le Voleur, l'Inversé, l'Homme Immortel, Zamba, le Roi, Tête Zéklè.
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Parcours dramaturgiques
Un parcours initiatique
Le héros, Ti-Jean, traverse à un rythme effréné, plusieurs mondes, quatre au total, qui constituent les quatre parties de la pièce, à l'intérieur desquelles s'enchâssent d'autres étapes qui marquent les différentes rencontres qu'il fait sur son chemin. Il part du "monde réel" (il quitte sa maison avec son frère Yinyin après la mort de leur mère) pour s'introduire dans le "monde imaginaire" où va s'opérer un défoulement complet : il croise sur sa route la sorcière Dame Kéléman qui lui prédit les épreuves qu'il devra traverser, puis la famille Tigre dont il assassine le bébé ; il dévore sans pitié le vieillard Tortue alors que ce dernier lui a redonné la vie après que Ti-Jean fut tombé des serres de Compère Aigle. Dans "le pays où les gens vivent à l'envers", il rencontre l'Homme Inversé puis l'Homme Immortel, ainsi que Poisson Armé et le sage africain Zamba qui l'aident à sortir de ce monde pour pénétrer dans celui, intermédiaire, du "pays de la nuit éternelle" où il tue la Bête à 7 têtes qui avait dévoré le soleil et plongé le monde dans l'obscurité. Il peut alors accéder au "monde régénéré" et déloger le Voleur usurpateur qui prétend avoir tué la terrible Bête. Sa quête aboutit à une situation matérielle confortable en épousant la fille du Roi et en héritant de la moitié du royaume. La pièce s'achève sur le banquet traditionnel qui célèbre les noces de Ti-Jean et de la princesse. Nous assistons à un vrai parcours initiatique, comme l'explique l'auteur qui considère que Ti-Jean "va se libérer par la violence et, une fois libéré de ses instincts négatifs, il va réintégrer le monde réel, mais un monde qu'il aura lui-même construit. Un monde où il ne sera plus un enfant pauvre et démuni, mais un homme adulte et responsable." (cité par Houyoux S., 1997, p. 352)
"L'histoire" prime sur "la narration"
Ti-Jean est le héros d'une série de contes qu'Ina Césaire a soigneusement répertoriés lors de ses enquêtes menées auprès de conteurs martiniquais. Parmi les contes enregistrés par l'ethnologue, une soixantaine environ parle de Ti-Jean, qui connaît ainsi plusieurs aventures, mais garde toujours les mêmes caractéristiques : petit diable menteur, hypocrite, insolent et irrespectueux. Ina Césaire a dû procéder à la sélection de différents éléments dans la vingtaine de contes retenus pour reconstituer une trame narrative et écrire sa pièce, qui se présente comme "une mise en théâtre, sous une forme condensée, du conte traditionnel antillais." (Quatrième de couverture de la pièce) L'ethnologue martiniquaise ne vise pas à mettre en scène la parole du conteur, contrairement à de nombreux dramaturges antillais contemporains qui exploitent la dimension narrative de la tradition orale, notamment l'interaction entre le conteur et le public, et théâtralisent la situation d'énonciation.. Ina Césaire s'interesse davantage à la "diégèse", au sens défini par Gérard Genette, c'est-à -dire au produit de la narration qu'à l'acte narratif producteur. C'est l'histoire qui est mise en scène et dramatisée. Il n'y a pas de conteur dans cette dramatisation de la geste de Ti-Jean qui met en scène les aventures du héros antillais suivant un parcours très structuré. On pourrait aisément envisager une analyse actancielle de cette pièce : le "sujet" qu'est Ti-Jean cherche à conquérir un "objet", à savoir le pouvoir et la richesse ; il fait face à des "opposants" (Compère Aigle, la Bête à 7 têtes, le Voleur), tout en étant secouru par de nombreux adjuvants (dame Kéléman, Tortue, l'Homme Immortel, l'Homme Inversé, Poisson Armé et Zamba).
Spectacle total
Au delà du conte, la pièce met en oeuvre une théâtralité indéniable. Ina Césaire n'est pas metteur en scène, mais donne des indications nombreuses et précises sur les mouvements et les réactions des personnages. Les didascalies abondent, longues et détaillées au point de constituer de véritables petits récits à l'intérieur du dialogue dramatique. Des effets scéniques visuels et sonores intéressants sont possibles dans les changements de décor dûs aux passages successifs d'un monde à l'autre. Les jeux de lumière, tout comme le recours à la musique, participent à cette dimension spectaculaire de la pièce. La nature est rendue vivante grâce à la musique et à la danse. Les parties chantées sont récurrentes et illustrent certains épisodes du récit. Dame Kéléman apprend par exemple en chanson à Ti-Jean les aventures qui l'attendent. Ti-Jean explique par le chant à l'Homme Immortel les mésaventures qu'il a connues. Lorsqu'il pénètre dans le monde intermédiaire, dans "le pays de la nuit éternelle", le jeune garçon se met à chantonner pour se donner du courage ; son chant s'accompagne d'une danse. La pièce se clôt, comme le veut la tradition, sur un grand bal qui célèbre les noces de Ti-Jean et de la princesse et où "tous les personnages, animaux et humains, se mettent à danser sur un rythme frénétique." (p. 116) Cette intrusion du chant, de la danse et du mime dans les dialogues donne à l'ensemble un caractère vivant et divertissant, qui rappelle l'atmosphère joyeuse des veillées de contes. Si elle s'éloigne de la narration et ne souhaite pas recréer les conditions d'énonciation de la parole du conteur, Ina Césaire reste toutefois fidèle à la tradition en conservant au conte sa facture musicale et en exploitant les potentialités théâtrales de l'oralité.
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Pistes de lecture
Rencontre de l'histoire et de l'Histoire
Tous les personnages de la pièce sont empruntés à la tradition orale antillaise et figurent en fait des types psychologiques ou sociaux, représentatifs de personnages appartenant à la société antillaise. Ils nous renseignent sur l'histoire coloniale esclavagiste et les rapports de domination de la société de plantation. Ti-Jean incarne le révolté type, le représentant du nègre marron, celui qui refuse le joug de l'esclavage, se rebelle et affiche un souverain mépris de l'ordre et de la loi, tel son alter ego Compère lapin, qui utilise la ruse pour se sortir des situations les plus délicates et ridiculiser les puissants. Ti-Jean, comme le nègre marron échappé de la plantation, possède l'art de survivre dans un monde qui le met à l'épreuve. Le Roi est le représentant traditionnel du pouvoir, un pouvoir remis en question dans la pièce, où il est décrit comme un "vieux béké pompeux" dont "l'arrogance apparente" cache mal un "réel complexe d'infériorité" (présentation des personnages en préambule de la pièce, p. 11). La Bête à 7 têtes symbolise ici "l'oppression et la tyrannie venues de l'extérieur" (p. 9), celles exercée par la puissance coloniale passée et par la métropole française actuelle. Le fait que Ti-Jean coupe les sept langues de la Bête marque peut-être la revanche du créole contre le français, langue imposée, langue de l'oppresseur. Il semble qu'Ina Césaire fasse s'interpénétrer les couches du temps (histoire coloniale et histoire contemporaine) rendant très floue la frontière entre les sphères du merveilleux et de l'Histoire.
Résurgence du conte africain dans le conte antillais
Ina Césaire s'écarte parfois de la tradition orale créole en modifiant la symbolique de certains personnages pour remonter aux origines africaines du conte : Zamba incarne dans le conte antillais la sottise et la lourdeur, alors qu'il devient ici le représentant de "l'Ancêtre africain et du Sage" (p. 11). La quête de Ti-Jean n'est cependant pas, celle mystique du héros africain qui doit atteindre la sagesse, mais bien celle, bassement matérielle, de nourriture, d'argent et de pouvoir, en conformité avec la tradition du conte créole. L'oralité africaine, projetée dans le Nouveau Monde, acquiert une nouvelle dimension et génère de nouvelles valeurs. Le conte africain s'est en effet recréé aux Antilles dans des conditions historiques particulières : seul un état d'esprit immoral pouvait permettre la survie de l'être dans le système esclavagiste. On assiste ainsi dans le conte créole à un renversement des moralités du conte africain qui défend l'harmonisation des relations sociales et condamne les anti-valeurs qui mettent en danger la cohésion du groupe. Dans la pièce d'Ina Césaire, Ti-Jean est fondamentalement amoral : il refuse en bloc la société et ses règles, ne reculant ni devant le vol, ni devant l'escroquerie, ni même devant le meurtre pour servir ses intérêts.
Créole et français
Le choix de publier dans une version bilingue (français et créole) cette pièce issue des contes antillais prouve le souci de l'ethnologue de respecter fidèlement la tradition orale créole tout en donnant la possibilité à un public non créolophone de lire ou de voir cette pièce montée en français. On constate également que tout le paratexte (portrait des personnages, didascalies) est écrit en français, Ina Césaire n'ayant pas jugé nécessaire de "devoir reporter les indications scéniques dans le texte en créole" (p. 15). On remarque que la version française n'est pas la traduction exacte de la version créole et que les deux langues interfèrent l'une avec l'autre : le français est largement teinté de créole, tout comme la version créole comprend des passages en français figurant en caractères gras, marque de l'intention délibérée de la dramaturge qui semble se refuser à séparer radicalement les deux langues. Ce choix linguistique se justifie également par la situation d'énonciation diglossique qui caractérise la société antillaise : Poisson Armé, militaire rigide, respectueux de la hiérarchie et méprisant le peuple, ne peut vraisemblablement pas s'adresser à son supérieur, l'Homme Immmortel, en créole, langue du peuple. Zamba, incarnation de la mémoire et de la sagesse africaine, parle français, marque de sa grandeur. Et le discours de Ti-Jean lors de ses noces ne peut être qu'en français étant donné le caractère officiel de la cérémonie. Parallèlement, le créole fait de brèves intrusions dans la version française, comme si Ina Césaire cherchait à imprimer une trace de la tradition orale créole dans le texte français. Les onomatopées créoles sont maintenues, ainsi que certaines interjections et expressions. On peut préciser que la graphie créole privilégiée par Ina Césaire combine habilement les règles phonétiques et étymologiques afin de rendre accessible le texte au plus grand nombre.
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De plain-pied dans le texte
Extrait de la quatrième partie : "Le monde régénéré", dans "la salle du trône" (pp.104-107) :
Version en français
Ti-Jean
Bonjour, Monsieur le Roi ! J'ai tué la Bête à 7 têtes !
Le Roi
Petit bonhomme, tu peux dire que tu as de la chance que je sois de si belle humeur. D'habitude, je t'aurais fait décapiter dans la minute même. Alors, disparais sans demander ton reste, usurpateur ! Il y a là un homme valeureux qui m'a apporté les 7 têtes de la bête infâme. Le jour qui s'est levé grâce à lui sera le jour de son mariage avec ma fille, la belle Bèbelle, plus belle d'entre les mortelles !
(Il fait un geste de rejet.)
Shapé ! shapé, man di-ou !
Ti-Jean
(Sans se démonter.)
Monsieur le Roi, où sont les têtes que vous a apportées ce héros ?
Le Roi
(Agacé.)
Elles sont là , à tes pieds !
Ti-Jean
Monsieur le Roi, savez-vous que vous êtes le plus grand des imbéciles ? Si le chef des sots vous voyait, il prendrait la fuite !
Le Roi
(Tonnant.)
Que me dis-tu là ?
Ti-Jean
Je vais vous prouver à quel point vous êtes imbécile. On vous a apporté 7 têtes. Où sont les 7 langues ?
Le Roi
Qu'est-ce que tu racontes ? Tu déparles ? Les 7 langues sont dans les 7 bouches !
Ti-Jean
Demandez donc au héros de lâcher la princesse et d'ouvrir les 7 bouches !
Le Roi
(Au Voleur.)
Exécution !
Le Voleur
(Ouvrant les bouches.)
Elle a dû les avaler ! Bèt la méshan tèlman ! i douèt valè yo ! i douèt valé sé sèt lang-la !
Ti-Jean
(Fouillant dans son petit sac.)
Les voilà !
(Il jette les 7 langues au pied du Roi qui les regarde bouche bée.)
Le roi
(Au Voleur.)
Comment, vaurien que tu es, tu voulais me couillonner ? Tu as envie de mourir ? Je m'en vais te faire décapiter à la minute même !
(Il poursuit le voleur qui s'enfuit et disparaît
en coulisse. Le Roi, essoufflé, abandonne sa
poursuite et revient vers Ti-Jean.)
Jeune homme, c'est toi le véritable sauveur du pays. Tu n'as pas affaire à un ingrat : je saurai te récompenser !
Ti-Jean
Un petit conseil, Monsieur le Roi. Une autre fois, soyez plus observateur !
Le Roi
C'est entendu, mon fils, c'est entendu ! En attendant, voici ta récompense : la belle Bèbelle, plus belle d'entre les mortelles !
(Il appelle.)
Fifilleâ¦
Version en créole
Ti-Jan
Bonjou, Misié lou Roi, man tshué bèt a 7 tèt-la ba-ou !
Le Roi
Ti bolôm, sôti-la, ou tann ! an ti-boug kon-ou pé tshué an Bèt a 7 tèt, aloss ? Ou pé di ou ni shans jôdi-a ! An lôt jou, man té ké pasé-ou anlè moulin razouè ! Shapé, shapé, sakré volè ! Shapé la mèm ! ni isiya an nonm valéré ki ja pôté ba moin lé sèt tèt du Bèt a 7 tèt-la ! Cé li ki fè jou rouvè é jou ta-a, nou ka fété nôs-li épi fi-mouin, la Belle Bébelle, plus belle d'entre les mortelles ! Shapé, shapé, man di-ou !
Ti-Jan
Lisié lou Roi, éti sé 7 tèt la ?
Le Roi
Mi yo la ! An ba pié-ou !
Ti-Jan
Misié lou Roi ! Ou sé an gran imbésil ! Man ké fè-ou wè kouman ou inbésil : yo pôté 7 tèt ba-ou : oti sé 7 lang-la ?
Le Roi
Kouman sa ! Ou ka dépalé ! Yo adan sé 7 tèt-la !
Ti-Jan
Di boug ta-a laghé prinsès-la épi fè-ï rouvé sé tèt-la ba-ou !
Le Roi
An nou !
Le Voleur
I douèt valè-yo ! Bèt-la méshan tèlman, ou tand ! I douèt valé sé lang-la !
Ti-Jan
Mi sé 7 lang-la !
Le Roi
Kouman, boug-ta-a, ou té lé kouyoné moin ? Sé mô ou lé mô ? Man ké pasé-ou anlè moulin-razwè ! Sé ou ki sové péyi-la, jèn-ôm ! Man ké rékonpansé-ou !
Ti-Jan
Misié lou Roi, kité moin di-ou an ti bagay, an lôt fwa lè yo ké pôté 7 tèt ba-ou, fè débrouya, gadé, si ni sé 7 lang-la adan-ï !
Le Roi
Man ké fè kon ou di-a mon fi ! Mi rékonpans-ou ! la Bèl !
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Du texte à
la scène
Cette pièce a été mise en scène par Annick Justin-Joseph et le « Théâtre de la Soif Nouvelle » en juillet 1987, au Gymnase Floréal, lors de la 16ème édition du Festival Culturel de Fort-de-France en Martinique. Avec Christiane Enéléda (dans le rôle de Ti-Jean), Elie Pennont et José Dalmat. Musique de Rosy Varasse.
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Pour poursuivre le voyage
Deux entretiens :
- Houyoux, Suzanne, "Un entretien avec Ina Césaire, Fort-de-France, Martinique, 5 juin 1990", in Suzanne Rinne et Joëlle Vitiello (dir.), Elles écrivent des Antilles (Haïti, Guadeloupe, Martinique), Paris, L'Harmattan, 1997, pp. 349-357.
- Makward, Christiane, "De bouche à oreille à bouche : Ethno-dramaturgie d'Ina Césaire", in Maryse Condé (ed.), L'Héritage de Caliban, Pointe-à -Pitre, Editions Jasor, 1996, pp. 133-146.
Un article critique :
- Bridget Jones, "Two Plays by Ina Césaire: Mémoires d'Isles and L'enfant des passages",Theater Research International, 15, n° 3, Autoumne 1990, pp. 223-233. |
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Fiche réalisée par Stéphanie Bérard
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